Cinquième planète en partant du Soleil, Jupiter est la planète la plus massive du système solaire. Elle appartient à la catégorie des géantes gazeuses en raison de ses dimensions et de son enveloppe fluide. En effet, l'hydrogène et l'hélium constituent la quasi-totalité de son atmosphère. Les bandes visibles sur Jupiter la distinguent des autres planètes. Son atmosphère présente une alternance de courants vers l'est et de courants vers l'ouest ainsi que des structures cycloniques et anticycloniques dont la plus connue est la Tâche Rouge.
Plusieurs missions spatiales, principalement voyager, Galileo et Cassini, ont été menées depuis la fin des années 70. Les observations et les résultats, rapportés par les sondes, ont permis de faire progresser nos connaissances sur Jupiter mais de soulever également de nombreuses questions. Depuis longtemps, ce qui suscite beaucoup d'intérêt, auprès des chercheurs du monde entier, réside dans l'auto-organisation de Jupiter en structures stables au sein même d'écoulements turbulents. Cette planète constitue un véritable laboratoire pour l'étude de la mécanique des fluides et de la physique statistique.
Dans ce projet, notre travail a été ciblé sur la comprehénsion de l'écoulement au niveau des structures zonales. Pour comprendre cela, nous nous sommes basés sur un modèle adapté aux minces couches de fluide en rotation (dites équations de Saint-Venant) et pour simplifier cette étude, on avons utilisé une approche statistique des équations décrivant les états stationnaires des bandes. Ainsi, on ramène l'étude des structures microscopiques à un problème à plus grande échelle en cherchant, grâce à une maximisation de l'entropie, l'état le plus probable pour l'écoulement macroscopique. Nous avons tenté, au cours de ce projet, de résoudre numériquement ces équations.
Derniers Nouvelles
Annoncée pour cet été, la fusion des deux Taches Rouges, en fait les plus grandes tempêtes soufflant sur cette planète (et dans le Système Solaire !), ne s'est toujours pas produite au grand dam des astronomes qui de plus ragent du fait que Jupiter devient inobservable depuis la Terre, en conjonction derrière le Soleil jusqu'en janvier 2007.
